Jacques Bouvet, architecte d’intérieur biarrot, n’a pas choisi entre ses deux passions, l’architecture et la mer; il les a menées de front toutes deux.
Nous exposons dans les vitrines de la boutique de l’Aquarium de Biarritz ses machines extraordinaires, maquettes issues de l’imagination de l’artiste.
En les regardant, on pense à Léonard de Vinci ou à Jules Verne, la finesse du détail et la précision dans la réalisation reflètent une très grande connaissance du fonctionnement des engins marins et aériens, ainsi qu’une très grande dextérité. Le choix des matériaux bois et métal, révèle un amour des matériaux nobles. Tout parait incongru, et pourtant rien ne nous choque, tout est logique et minutieusement construit.
Les sujets représentés n’existent nulle part ailleurs, par exemple ce grand bateau incroyable, qui porte le nom les droits de l’homme et allie de manière harmonieuses divers moyens de propulsion : moteur vapeur, voiles, hélices aériennes. Ce bateau, avec ses grandes ailes, aurait pu exister !
Jacques Bouvet tirait son inspiration de la nature. Il observait les animaux, décortiquait les mouvements et utilisait ses connaissances en architecture pour reproduire le mouvement de vol des oiseaux, de nage des poissons et cétacés. Passionné de voile et d’aviation, autant à l’aise sur l’eau que dans les airs, il disait souvent qu’il ne fait que reproduire ce qui existe déjà dans la nature. Il souhaitait aussi attirer notre attention sur la dégradation de l’environnement, de cette nature qu’il admirait tant, d’où cette maquette en métal appelée la terre dévastée.
Dans les vitrines de la boutique l’Atalaye, on peut voir :
– le grand bateau les droits de l’homme de 1,70 m de long ;
– un grand voilier ketch en métal de 1,80 m de long avec un mat de 2 m de hauteur ;
– un sous-marin en métal de 1,20 m de long ;
– un hydravion en bois et métal de 90 cm de long ;
– la terre dévastée en métal.