Bénitier géant

Bénitier géant

 

Nom scientifique : Tridacna gigas

 

Classe : Bivalvia (mollusques bivalves: huîtres, moules, coques…)
Taille : Jusqu’à 120 cm
Distribution : Indo-Pacifique

 

Biologie : Avec un poids pouvant atteindre les 200 kg, le bénitier géant est le plus grand de tous les mollusques bivalves. Sa croissance est lente, on estime qu’il peut largement vivre plus d’un siècle.
Malheureusement, cet animal est menacé par le braconnage, sa chair est appréciée et sa coquille est un objet de collection très recherché. Son cycle de reproduction étant très lent, le bénitier géant a du mal à supporter cette surexploitation.

 

Statut UICN : Vulnérable

Raie pastenague à points bleus

Raie pastenague à points bleus

 

Nom scientifique : Taeniura lymma

 

Famille : Dasyatidae
Taille : Jusqu’à 35 cm
Distribution : Indo-Pacifique occidental

 

Biologie : Elle évolue souvent seule au-dessus du récif et des zones sableuses où elle se nourrit d’invertébrés.

 

Statut UICN : Quasi menacé

 

Le saviez-vous ?

En fonction des espèces, les raies ont un ou plusieurs aiguillons placés au-dessus de la queue. Il est remplacé tous les 8 à 12 mois environ, en fonction de la température de l’eau et de l’usure. Si vous trouvez un aiguillon sur le sable, faites attention car même s’il n’est plus venimeux, il reste dangereux.

 

Quand une raie se sent menacée elle redresse le ou les aiguillons et fouette son prédateur avec sa queue. Elle peut alors planter l’aiguillon dans les tissus de l’individu, ainsi le venin est libéré.

 

De nombreuses espèces de raies se camouflent en s’enfouissant dans le sable. Cette technique n’est que rarement utilisée par la raie pastenague à points bleus.

 

La raie à points bleus est ovovivipare, c’est-à-dire que les petits se développent dans des oeufs à l’intérieur du ventre de la femelle. Lorsque les petits naissent, ils sont déjà bien formés et ont la silhouette des adultes en version miniature.

Poisson-chirurgien moucheté

Poisson-chirurgien moucheté

 

Nom scientifique : Acanthurus guttatus

 

Famille : Acanthuridae
Taille : Jusqu’à 25 cm
Distribution : Indo-Pacifique

 

Biologie : Il se nourrit essentiellement d’algues et aide à maintenir les aquariums propres !
Ce chirurgien vit au-dessus des zones coralliennes ou caillouteuses, exposées et peu profondes. Ses taches blanches lui servent à se dissimuler parmi les bulles des eaux agitées qu’il affectionne.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Poisson-ange flamme

Poisson-ange flamme

 

Nom scientifique : Centropyge loricula

 

Famille : Pomacanthidae (les poissons ange, 91 espèces)
Taille : Jusqu’à 15 cm
Distribution : Pacifique tropical, des côtes australiennes à Hawaï

 

Biologie : Le poisson-ange flamme est un résident discret des récifs. Il trouve sa nourriture entre les coraux et les anfractuosités, généralement des algues et de petits invertébrés (crustacés, vers et éponges notamment). Cette espèce est hermaphrodite successif, il naîtra d’abord femelle avant de se transformer en mâle.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Barbier pourpre

Barbier pourpre

 

Nom scientifique : Pseudanthias tuka

 

Famille : Serranidae
Taille : Jusqu’à 17 cm
Distribution : Indo-Pacifique

 

Biologie : Il vit en banc et se nourrit de crustacés planctoniques et d’oeufs de poissons.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Ange amiral

Ange amiral

 

Nom scientifique : Pomacanthus navarchus

 

Famille : Pomacanthidae (les poissons-anges, 91 espèces)
Taille : Jusqu’à 28 cm
Distribution : Indonésie et ouest du Pacifique

 

Biologie : Probablement l’un des plus beaux poissons-anges avec sa robe mosaïque. C’est un poisson solitaire, se nourrissant de divers invertébrés qu’il picore sur le fond. Il est hermaphrodite : au début de sa vie, il est femelle, puis il se transforme en mâle.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Sabelles ou vers tubicoles

Sabelles ou vers tubicoles

 

Ordre : Sabellida

 

Biologie : Les sabelles sont des vers sédentaires, également appelés vers tubicoles. Elles ont la particularité de sécréter un tube en mucus durci dans lequel elles vont passer l’essentiel de leur vie.
Cependant si les conditions sont défavorables, elles peuvent s’extraire de leur tube et s’installer ailleurs pour sécréter un nouveau tube.

 

Les sabelles ont une couronne de tentacules qui leur permettent de respirer et de capturer le plancton. Si la sabelle détecte une menace, elle peut rétracter en un instant sa couronne dans le tube. Certaines espèces sont coloniales, les individus s’agglutinent et construisent leurs tubes les uns sur les autres.

Rhizostome jaune

Rhizostome jaune

 

Nom scientifique : Rhizostoma luteum

 

Famille : Rhizostomatidae
Distribution : Côtes Atlantique Sud, Sud-Ouest de l’Europe, Détroit de Gibraltar

 

Biologie : Cette méduse peu courante est de grande taille et peut atteindre 60 cm d’ombrelle.
Sa piqûre peut être urticante et se caractérise par des plaques rouges et une sensation de brûlure.
Elle est essentiellement planctonophage et va se nourrir en filtrant l’eau grâce à ses bras oraux.

Méduse tachetée des lagons

Méduse tachetée des lagons

 

Nom scientifique : Mastigias papua

 

Famille : Rhizostomeae
Taille : 6 à 8 cm et jusqu’à 20 cm
Distribution : Indo-Pacifique

 

Biologie : Comme pour beaucoup de coraux, elle possède des cellules photosynthétiques sur le bout de ses tentacules qui lui permettent de prendre une partie de son énergie par photosynthèse. Pour cela, elle monte vers la surface avec le lever du soleil et redescend dans la colonne d’eau à la nuit tombée.
Elle se nourrit de zooplancton qu’elle attrape grâce à ses tentacules.

 

Statut UICN : Non évalué

Méduse boulet

Méduse boulet

 

Nom scientifique : Stomolophus meleagris

 

Famille : Stomolophidae
Taille : Jusqu’à 18 cm
Distribution : Océan Atlantique Ouest et Pacifique Est

 

Biologie : Son nom vient de sa ressemblance avec un boulet de canon. Sa cloche en forme de dôme peut atteindre les 25 cm de diamètre… Ses bras l’aident à la propulser et à capturer des proies. La couleur peut varier du marron au bleu.
Cette méduse est connue pour ses déplacements rapides. Elle s’alimente de zooplancton et est elle-même la principale source alimentaire de la tortue luth. Sa reproduction peut se faire de façon sexuée et asexuée.
Elle est appréciée par les asiatiques qui la dégustent en salade.
Piqûre peu urticante.