Hippocampe à gros ventre

Hippocampe à gros ventre

 

Nom scientifique : Hippocampus abdominalis

 

Famille : Syngnathidae
Taille : Jusqu’à 35 cm
Distribution : Pacifique Sud-Ouest, côtes australiennes et néo-zélandaises

 

Biologie : On le retrouve dans les prairies d’algues et zones rocheuses en eaux peu profondes.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

 

Le saviez-vous ?

Il n’a pas de nageoire ventrale : Celui qui est surnommé “cheval des mers”, est bel et bien un poisson.
Il en existe près de 300 espèces !
Si c’est un poisson, comment se fait-il qu’il n’ait pas de nageoires ventrales et caudales ?
Les recherches scientifiques ont montré que le gène (tbx4) était absent. C’est précisément ce gène qui est responsable du développement des membres inférieurs chez les mammifères et les poissons.

 

La queue est préhensile : Cette posture verticale lui permet d’attraper des proies assez facilement tout en restant presque immobile !
Manger sans trop faire d’efforts c’est quand même pratique !
L’hippocampe se déplace lentement, il reste caché et arrimé, à des algues par exemple, grâce à sa queue préhensile. Il attend sagement qu’une proie passe à proximité pour la capturer.

 

Le corps est couvert de plaques osseuses : Un poisson sans écaille ! Son corps est pourvu de plaques osseuses qui lui procurent une protection toute somme relative…
Le camouflage reste son meilleur atout !
L’hippocampe n’est pas armé pour lutter face à ses prédateurs, c’est pourquoi il fréquente des milieux où il peut se cacher facilement.

 

Son “nez”, véritable aspirateur : Selon vous, est-ce qu’un hippocampe a des dents ? La réponse est : non !
Les gènes SCPP (impliqués dans la formation de l’émail) sont inactifs. Il en est de même pour les oiseaux, les tortues et certains mammifères.
Mais alors, comment fait-on pour manger sans dents quand on n’a pas de dentier ? L’hippocampe se sert de son “nez” allongé en forme de trompe terminé par une petite bouche pour aspirer les petites proies qui passent à proximité.

Tima nigroannulata

Tima nigroannulata

 

Nom scientifique : Tima nigroannulata

 

Famille : Eirenidae
Taille : 2 cm de diamètre, 10 cm de tentacules
Distribution : Atlantique Nord-Ouest

 

Biologie : Cette méduse va se nourrir de zooplancton. Ici, nous lui donnons des larves de crevettes deux fois par jour.
C’est une méduse pélagique qui va donc vivre dans la colonne d’eau entre la surface et le fond jusqu’à 200 m de profondeur.

Ortie de mer

Ortie de mer

 

Nom scientifique : Chrysaora plocamia

 

Famille : Semaeostomeae
Taille : Jusqu’à 1 m mais en moyenne 30 à 60 cm
Distribution : Amérique du Sud (Pérou, Chili, Argentine)

 

Biologie : Cette méduse est composée de 24 tentacules fins. Plus la méduse grossit, plus ses bras buccaux prennent une forme de spirale. Sa coloration varie du blanc légèrement teinté de brun au brun foncé. Elle peut présenter des rayures orangées fines ou plus marquées sur l’ombrelle.
Elle s’alimente de copépodes ainsi que de larves de poissons. Sa reproduction semble être sexuée avec une libération de gamètes dans l’eau. Piqûre irritante mais peu grave.

Méduse dorée

Méduse dorée

 

Nom scientifique : Chrysaora fuscescens

 

Famille : Pelagiidae
Distribution : Océan Pacifique nord-est : Alaska, Canada, Californie, Mexique

 

Biologie : Cette méduse est pélagique, c’est-à-dire qu’elle vit en pleine eau. Son ombrelle peut atteindre 30 cm.
Elle est carnivore et assez vorace : en plus du zooplancton, elle se nourrit de morceaux de poissons et de crevettes.

 

1 500, c’est le nombre de cellules urticantes (les cnidocytes) qu’on compte sur un millimètre de tentacule de cette méduse. Les cnidocytes servent à paralyser les proies. C’est également les cnidocytes qui provoquent les brûlures lorsqu’on est au contact des tentacules.

 

Les Chrysaora sont une source de collagène, utilisé notamment pour soulager l’arthrose ou les douleurs articulaires.

Méduse constellée

Méduse constellée

 

Nom scientifique : Phyllorhiza punctata

 

Famille : Mastigidae
Distribution : Pacifique Ouest

 

Biologie : Cette méduse est reconnaissable à son ombrelle marron – bleutée tachetée de points blancs. Elle peut mesurer jusqu’à 50 cm de diamètre avec un record de 70 cm. Transportées dans les eaux de ballast des bateaux, elle a été introduite accidentellement dans le golfe du Mexique où elle est considérée comme invasive.
Elle se nourrit principalement de zooplancton, d’oeufs ou de larves de poissons et de petits poissons.
Elle possède des cellules photosynthétiques, appelées zooxanthelles, lui permettant de transformer la lumière en oxygène et nutriments dont elle se nourrit.
Sa piqûre, bien que bénigne pour l’homme, peut être urticante si cette méduse est présente en grande quantité.

Murène ponctuée

Murène ponctuée

 

Nom scientifique : Gymnothorax meleagris

 

Famille : Muraenidae
Taille : Jusqu’à 120 cm
Distribution : Indo-Pacifique, mer Rouge

 

Biologie : Elle se déplace surtout la nuit pour chasser les poissons, crustacés et céphalopodes. Durant la journée, elle reste à l’abri dans les failles rocheuses.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Murène léopard

Murène léopard

 

Nom scientifique : Gymnothorax favagineus

 

Famille : Muraenidae
Taille : Jusqu’à 300 cm
Distribution : Indo-Pacifique, mer Rouge

 

Biologie : Elle se déplace surtout la nuit pour chasser les poissons, crustacés et céphalopodes. Durant la journée, elle reste à l’abri dans les failles rocheuses.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Baliste ondulé

Baliste ondulé

 

Nom scientifique : Balistapus undulatus

 

Famille : Balistidae
Taille : Jusqu’à 30 cm
Distribution : Mer Rouge, océan Indien, Pacifique tropical ouest

 

Biologie : Ces balistes vivent en solitaire ou en petits groupes près des récifs coralliens où ils se nourrissent de coraux, éponges, crustacés, oursins, mollusques, vers et poissons. Ils peuvent creuser en soufflant un jet d’eau sur le sable afin de trouver leurs proies enterrées.
Ils sont plutôt solitaires, mais ils peuvent aussi se rencontrer en petits groupes. Comme la plupart des balistes, ils sont très territoriaux et se cachent toujours dans la même anfractuosité du récif pour passer la nuit.

Anguille serpent maculée

Anguille serpent maculée

 

Nom scientifique : Myrichthys maculosus

 

Famille : Ophichthidae (anguilles serpent, 330 espèces)
Taille : Jusqu’à 100 cm
Distribution : Océan Indo-Pacifique tropical, de la Mer Rouge au Panama

 

Biologie : Les anguilles serpents ont la particularité d’avoir des tâches leur permettant d’imiter les tricots rayés, des serpents de mer dotés d’un venin extrêmement puissant. Elle se nourrit de crustacés et de poissons, y compris d’autres anguilles.

 

Statut UICN : Non évalué

Demoiselle bleu-vert

Demoiselle bleu-vert

 

Nom scientifique : Chromis viridis

 

Famille : Pomacentridae
Taille : Jusqu’à 9 cm
Distribution : Mer Rouge et Indo-Pacifique

 

Biologie : Elle se cache la nuit pour dormir à l’intérieur d’un massif de corail. Ses mouvements des nageoires sont deux fois plus nombreux pendant son sommeil que lorsqu’elle nage.