Requin-corail

Requin-corail

 

Nom scientifique : Triaenodon obesus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 220 cm
Distribution : Mer Rouge, océan Indien, océan Pacifique

 

Biologie : Le jour, il reste à l’abri dans les grottes récifales. La nuit, il chasse à la recherche de nourriture (poissons, céphalopodes, crustacés). C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (5 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Requin-chabot bambou

Requin-chabot bambou

 

Nom scientifique : Chiloscyllium punctatum

 

Famille : Hemiscylliidae
Taille : Jusqu’à 100 cm
Distribution : Indo-Pacifique Ouest

 

Biologie : Il fréquente les récifs coralliens. Il se nourrit probablement d’invertébrés et de petits poissons. C’est une espèce ovipare (la femelle pond des oeufs, le développement de l’embryon est donc externe à l’organisme de la mère).

 

Statut UICN : Quasi menacé

Requin gris de récif

Requin gris de récif

 

Nom scientifique : Carcharhinus amblyrhynchos

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 255 cm
Distribution : Mer Rouge, océan Indien, océan Pacifique

 

Biologie : Il évolue seul ou en bancs à proximité des zones récifales à la recherche de poissons, céphalopodes et crustacés dont il se nourrit. C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (6 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Requin gris

Requin gris

 

Nom scientifique : Carcharhinus plumbeus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 250 cm
Distribution : Cosmopolite des eaux tropicales et tempérées

 

Biologie : Il vit seul ou en bancs. Il fréquente les fonds coralliens, sableux et les zones estuariennes. C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (14 max.). Il se nourrit de poissons, céphalopodes et crustacés.

 

Statut UICN : Vulnérable

Requin à pointes noires

Requin à pointes noires

 

Nom scientifique : Carcharhinus melanopterus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 200 cm
Distribution : Méditerranée orientale, Indo-Pacifique tropical ouest

 

Biologie : Il évolue seul ou en petits bancs. Il se déplace surtout la nuit à la recherche de nourriture (poissons, mollusques, crustacés). C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (6 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Rascasse volante

Rascasse volante

 

Nom scientifique : Pterois volitans
Famille : Scorpaenidae
Taille : Jusqu’à 38 cm
Profondeur : Jusqu’à 55 m
Distribution : Pacifique tropical, Atlantique Ouest, Méditerranée

 

Morphologie, coloration : Le corps est rayé de bandes verticales blanches et de bandes rouges à brun foncé. La nageoire dorsale et les nageoires pectorales sont constituées de longues épines libres venimeuses.

 

Biologie : La journée, on les trouve dans les endroits sombres. La nuit, elles sortent pour chasser. Il est très fréquent d’observer ces rascasses dans les épaves.

 

Liste rouge IUCN : Préoccupation mineure

 

Le saviez-vous ?

Malgré sa beauté, le poisson-lion est un véritable fléau pour les Antilles.
Originaire de l’océan Indo-Pacifique, il a été introduit accidentellement au début au sud de la Floride (six spécimens se seraient échappés d’un aquarium endommagé par l’ouragan Andrew en 1992).
La prolifération de cette rascasse est fulgurante depuis le début des années 2000 et menace aujourd’hui gravement l’équilibre des récifs coralliens de cette zone.

 

L’animal n’a que peu de prédateurs car les espèces suffisamment grandes pour avaler des poissons pouvant atteindre 40 cm de long ne sont pas nombreuses.
Les poissons capables de supporter le terrible venin de leurs épines dorsales, annales et pelviennes non plus.
La rascasse volante, par contre, est un prédateur vorace.
Des études de contenus stomacaux ont montré une consommation possible de 50 espèces de poissons, appartenant à 21 familles, et des estimations, établies dans les zones à densité très élevée des Bahamas, avancent une prédation de l’ordre de quelque 800 kg de proies par hectare et par an ! Tout poisson mesurant jusqu’à une quinzaine de centimètres de longueur devient une proie potentielle.

 

De plus, le poisson-lion est sexuellement mature très tôt : moins d’un an.
La femelle peut pondre jusqu’à 40 000 oeufs… Même si la mortalité au stade larvaire est importante, ce sont des dizaines et des centaines d’alevins qui viennent peupler les récifs !
Pour mettre fin à l’invasion, il faut trouver un prédateur pour le poisson-lion. Des associations tentent d’éduquer des murènes et des requins à chasser cette rascasse et à s’en nourrir de manière régulière. Est-ce la bonne solution ?

Raie aigle de mer

Raie aigle de mer

 

Nom scientifique : Myliobatis aquila
Famille : Myliobatidae
Taille : Jusqu’à 180 cm
Profondeur : Jusqu’à 300 m
Distribution : Atlantique Est, Méditerranée, Sud-Ouest de l’océan Indien

 

Morphologie, coloration : Elle possède un museau arrondi et des nageoires pectorales pointues. Elle est de couleur brun à noir sur le dos alors que le ventre est clair, presque blanc. La queue en forme de fouet mesure deux fois la longueur du corps.

 

Biologie : Elle évolue seule ou en bancs en pleine eau, ou au-dessus du fond. Elle se nourrit de crustacés, bivalves ou poissons. C’est une espèce ovovivipare (les bébés naissent déjà formés. Ils se sont nourris et développés dans des oeufs qui ont éclos à l’intérieur de la femelle). La gestation dure 6 à 8 mois et la femelle peut donner naissance à plusieurs petits (de 3 à 7).

Poulpe

Poulpe

 

Nom scientifique : Octopus vulgaris

 

Famille : Octopodidae (les poulpes et les pieuvres, plus de 150 espèces)
Taille : Jusqu’à 130 cm d’envergure
Distribution : Mer Méditerranée et Atlantique Est, des îles Britanniques jusqu’en Afrique du Sud

 

Biologie : Le poulpe est muni de huit tentacules garnis de ventouses lisses, lui permettant de se déplacer sur les fonds et de saisir des objets avec précision. Il est facile de repérer la tanière du poulpe car il laisse des monticules de coquillages et de carapaces de crabes, restes de ses derniers repas.
Le poulpe fait preuve d’une grande intelligence, il est capable d’utiliser des outils et d’imiter ses congénères, ce qui est remarquable pour un mollusque.

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

 

Le saviez-vous ?

Reproduction

 

Lors de la parade amoureuse, la femelle nettoie ses ventouses ; le mâle lui répond alors en exhibant les siennes et en tendant ses bras vers la femelle.
Lors de l’accouplement, le mâle se sert de son troisième bras (à droite en partant du milieu de la tête) qu’il introduit dans la cavité de la femelle pour injecter les spermatophores.

 

La femelle pond en moyenne 100 000 à 500 000 oeufs. La ponte peut durer de deux à quatre semaines.
La femelle ventile ensuite sa ponte jusqu’à éclosion (de 24 à 125 jours suivant la température), sans s’alimenter durant toute cette période. Elle meurt à la fin de l’éclosion.

 

Poulpe intelligent

 

9 cerveaux, 3 coeurs, 8 bras, des yeux gigantesques et une intelligence hors norme. Les poulpes ont développé des capacités de déduction, de raisonnement logique et de stratégies.

 

Saviez-vous que le poulpe était capable de :
– Dévisser le couvercle d’un bocal pour accéder à un crabe qui y est enfermé ?
– Aller se servir dans les nasses des pêcheurs pour se nourrir… puis d’en ressortir sans problème ?
– S’évader d’une boîte ne contenant qu’une ouverture de 6 cm de diamètre (6 cm, c’est la taille de son bec, la seule partie rigide de son corps) ?
Par contre, si l’ouverture fait moins de 6 cm, la pieuvre n’essaye même pas de s’échapper, elle sait qu’elle ne passera pas. Elle mesure l’ouverture avec un tentacule et décide d’y aller ou non.
– S’échapper d’un labyrinthe de verre à l’itinéraire inconnu, en étant entouré de prédateurs ?
La pieuvre met quelques minutes la première fois, mais ce qui est intéressant, c’est qu’elle ne met plus que quelques secondes à partir de la 2e fois, démontrant qu’en plus de tout le reste, elle a une excellente mémoire !

Raie pastenague léopard

Raie pastenague léopard

 

Nom scientifique : Himantura uarnak

 

Famille : Dasyatidae
Taille : Jusqu’à 200 cm
Distribution : Indo-Pacifique, mer Rouge, Est de la mer Méditerranée

 

Biologie : Elle évolue seule ou en bancs au-dessus du fond à la recherche de crustacés, bivalves ou poissons. C’est une espèce ovovivipare (les bébés naissent déjà formés. Ils se sont nourris et développés dans des oeufs qui ont éclos à l’intérieur de la femelle).

 

Statut UICN : Vulnérable

Raie guitare

Raie guitare

 

Nom scientifique : Rhinobatos sp.

 

Famille : Rhinobatidae
Taille : Jusqu’à 150 cm
Distribution : Atlantique Ouest

 

Biologie : Elle vit sur les fonds meubles où elle trouve sa nourriture (mollusques, crustacés…).

 

Statut UICN : En danger